La présence d’un loup dans les marais de Talmont-Saint-Hilaire / Jard-sur-Mer a été confirmée par
l’Office Français de la Biodiversité grâce aux photographies prises ces dernières semaines. Il s’agit
très probablement d’un individu isolé, en phase de « dispersion » à partir de sa meute d’origine. Des
actes de prédation sur des troupeaux domestiques ont donné l’alerte.
Une présence qui annonce un retour peut-être temporaire, mais qui augure peut-être aussi
d’autres arrivées
Disparu de Vendée depuis plus d’un siècle, le loup fait donc son retour, comme on pouvait s’y
attendre : on sait que de jeunes individus isolés parcourent de grandes distances à la recherche de
nouveaux territoires, et que des passages ont déjà pu être repérés dans des départements voisins.
L’espèce est protégée au niveau national et européen, et elle a toute sa place dans la grande faune de
nos régions.
« C’est un loup de passage » relève Frédéric Signoret, président de la LPO Vendée, éleveur et
fondateur du réseau Paysans de Nature. C’est une bonne nouvelle pour la biodiversité, mais c’est
aussi un défi que l’on ne peut pas ignorer : l’espèce doit pouvoir cohabiter avec l’élevage extensif,
important aussi pour les naturalistes. »
Préparer nos territoires à une cohabitation
Comme le souligne Yves Le Quellec, président de FNE Vendée, « la présence du loup sur un
territoire fait toujours beaucoup parler. L’important est de ne pas tomber dans des fantasmes, mais
de considérer la réalité des questions posées par cette présence, et les moyens à mettre en œuvre
pour y répondre. Anticiper est évidemment préférable. C’est pourquoi nos associations demandent
à être conviées aux discussions qui s’annoncent à l’invitation du préfet de la Vendée ».
Sites Internet de référence sur le sujet :
- Le site dédié au loup de l’Office Français de la Biodiversité (OFB)
- Le site dédié aux grands prédateurs (Loup, ours, lynx) de l’association FERUS